Faire des Cévennes un territoire accueillant pour les pollinisateurs
Avec le programme « Pollinisateurs », le Parc national développe des actions en faveur de la protection des pollinisateurs sauvages et domestiques.
Son objectif : devenir un territoire pilote pour l’accueil de ces insectes essentiels au maintien de la biodiversité.
Un plan d’actions, constitué de trois grands axes, a été mise en place pour :
- Connaitre les pollinisateurs pour une meilleure gestion de leurs populations ;
- Accompagner les acteurs du territoire vers des pratiques exemplaires ;
- Encourager les dynamiques territoriales en contribuant à la création d’un label qui récompensera et valorisera les démarches d’excellence en matière de préservation des pollinisateurs.
Les haies en bordure de champs permettent de protéger des parcelles des vents froids, de faire de l’ombre aux légumes, de stabiliser des terrasses…ou encore d’abriter des animaux auxiliaires de cultures comme les pollinisateurs. Leur disparation impacte ainsi fortement les 300 espèces d’abeilles sauvages recensées dans le Parc national.
Succès du 1er appel à projets pour reconstituer des haies mellifères
Lancé fin 2020, le 1er appel à projets « Plantons des haies mellifères », visait à accompagner les agriculteurs du territoire vers des pratiques exemplaires.
Et l’opération a remporté une large adhésion des agriculteurs puisque 40 porteurs de projet répartis sur l’ensemble du territoire se sont portés volontaires pour planter arbres et arbustes. D’ici la mi-février, ce sont plus de 7 900 plants qui auront été distribués gratuitement aux agriculteurs du Parc national.
Tout au long de l’année 2021, ils ont été accompagnés par le Parc national et les partenaires du programme (AGROOF – bureau d'études spécialisé en agroforesterie dans le Gard et le COPAGE – Comité pour la mise en œuvre du plan agro-environnemental et de gestion de l'espace en Lozère) pour concevoir leur projet :
- diagnostics sur chaque parcelle destinée à accueillir les plants, le lieu d’implantation et la longueur de la haie (prise en compte de l’intégration paysagère et des propriétés du sol) ;
- choix des plants parmi 23 essences locales ;
- formation d’une journée pour apprendre toutes les étapes de la plantation de haies.
En contrepartie, chaque agriculteur s’est engagé à ne pas utiliser de produits phytosanitaires sur 25 m de part et d’autre de la haie et à la maintenir au moins 15 ans.
Une dynamique qui se poursuit
Fin 2021, grâce à une aide financière accordée par l’État dans la cadre du plan « France Relance », le Parc national a lancé un 2nd appel à projets à destination une nouvelle fois des agriculteurs : 14 nouveaux porteurs de projet on rejoint la démarche.
Récemment un 3ème appel à projets a été publié auprès des collectivités et plus d’une dizaine sont à ce jour candidates.
Pour aller plus loin :